5 conseils pour négocier son prêt immobilier
De nos jours, le prêt immobilier est le mode de financement le plus utilisé par les Français dans le cadre d'un projet immobilier (résidence principale ou investissement locatif).
Au risque de voir sa demande de crédit refusée, il est nécessaire de soigner son profil d'emprunteur avant toute procédure. Voici 5 conseils pour négocier votre prêt immobilier au meilleur taux !
Avoir un apport personnel
En décidant de vous octroyer un prêt immobilier, l'organisme de crédit prend un risque considérable : celui de ne pas être remboursé. Pour atteindre ses objectifs commerciaux, il doit donc minimiser le plus possible les risques encourus.
Pour ce faire, la banque va d'abord exiger de l'emprunteur un apport personnel. Pour l'achat d'un bien immobilier, un bon apport équivaut généralement à 10% minimum du coût total de l'emprunt.
Si cela est possible, le requérant peut même avancer 15% à 30% de la somme totale à emprunter. Il rendra ainsi son profil plus intéressant, ce qui permettra la renégociation d'un taux de prêt encore plus avantageux. En effet, moins le montant à emprunter est grand, moins le risque encouru par la structure de financement l'est aussi.
S'il vous est impossible d'épargner, emprunter de l'argent à un proche peut être une solution. Il s'agit d'un prêt plus flexible, car il ne sera pas en principe sujet à l'application d'un taux d'intérêt.
En complément, de nombreux dispositifs tels que le Prêt à Taux Zéro (PTZ), le Prêt Accession Sociale (PAS) ou le PAL (Prêt Action Logement) peuvent vous permettre de vous constituer un apport décent pour votre prêt personnel.
Le PTZ, par exemple, vous permet de contracter un crédit au taux d'intérêt de 0% et sans frais de dossier. En parallèle, il permet de financer jusqu'à 40% du coût global de l'opération, dans la limite des plafonds réglementaires.
Disposer d'un taux d'endettement faible
Le taux d'endettement correspond à la part du revenu qui sera destinée à payer mensuellement les charges financières de l'emprunteur.
En France, les autorités compétentes ont décidé de faire passer ce taux de 33% à 35% en raison des effets de la crise sanitaire de la Covid-19 sur l'activité immobilière.
Au-delà de 35%, on considère que le paiement des charges mettra en danger le confort de vie de l'intéressé. En effet, ce dernier disposera d'un reste à vivre considérablement amoindri.
Dans ces conditions, la majorité des établissements financiers seront peu enclins à octroyer un prêt immobilier.
Un taux d'endettement compris entre 10% et 15% assure de meilleures chances auprès de la banque. Avec cet intervalle de taux, on sait que le demandeur disposera d'un capital restant dû suffisant, même après le paiement de sa mensualité.
Vous désirez connaître votre capacité d'endettement ou réaliser une simulation de prêt immobilier ? C'est possible grâce à nos outils de calcul de crédit immobilier !
Mettre en avant une gestion saine de ses comptes
Toujours dans l'optique de minimiser les risques, la banque sera à l'affût du moindre indice pouvant renforcer sa confiance envers le demandeur.
Pour se faire une meilleure idée quant au profil de l'emprunteur, l'établissement bancaire passera au crible sa gestion des comptes. Il est donc très important de présenter une situation financière stable, saine et sérieuse au moment de la demande de prêt.
L'intéressé ne doit présenter aucun autre incident de paiement pour d'autres crédits éventuellement souscrits : crédit immo, crédit à la consommation, crédit auto, etc. Il ne doit pas non plus avoir de découverts récents.
Il ne faut surtout pas hésiter à reporter la négociation du prêt immobilier quand on sait pertinemment que la gestion actuelle des comptes n'est pas reluisante.
Par ailleurs, il faut faire savoir à la banque que l'on est déjà ou que l'on sera un bon client.
En proposant un crédit immobilier avec les nombreux avantages associés, l'institution de financement cherche avant tout à fidéliser ses clients. Outre cela, elle veut attirer de nouveaux clients qui domicilieront durablement leurs comptes chez elle.
Si cela n'est pas encore fait, il est donc conseillé de contracter des produits financiers chez l'organisme prêteur. Une bonne situation professionnelle ou des revenus relativement élevés sont aussi des arguments à faire valoir.
Négocier son assurance emprunteur
Il s'agit d'un élément essentiel à prendre en compte quand on veut négocier son crédit immobilier.
Il faut savoir que l'assurance de prêt représente généralement entre 25% et 35% du coût total du prêt, ce qui correspond à une dépense assez conséquente.
Avant d'accepter l'offre d'assurance emprunteur de l'organisme prêteur, il est avisé de réaliser plusieurs devis. La comparaison de ces derniers permet de choisir l'offre présentant le meilleur rapport garanties-prix.
Dans le cas des emprunteurs les plus jeunes, il est possible de choisir une délégation d'assurance pour faire baisser à 0,14% en moyenne le taux du contrat de groupe.
En effet, si et seulement si ses termes sont conformes à ceux de l'assurance groupe, l'emprunteur peut recourir à un contrat d'assurance externe. Habituellement, les établissements bancaires pratiquent un taux moyen de 0,40% pour les assurances groupe.
Faire un appel à un courtier en immobilier
Faire soi-même le tour des banques, faire jouer la concurrence et identifier celle qui propose les meilleures conditions pour votre emprunt immobilier peut vite s'avérer une tâche fastidieuse, voire infructueuse. À la place, il est possible de recourir à un courtier en crédit immobilier.
Grâce à sa connaissance poussée du marché, ce professionnel compare les différentes offres de crédit et dégage celle qui est la plus adaptée à la situation de l'emprunteur.
Auprès de la banque, le courtier en prêt immobilier négocie pour son client les conditions de crédit les plus intéressantes. Recourir à une opération de courtage présente plusieurs avantages.
Le demandeur n'a plus qu'à analyser toutes les offres de prêt d'un simple coup d'œil et faire son choix, ce qui entraîne un gain de temps significatif.
De plus, en obtenant par exemple une réduction du taux d'assurance emprunteur, une gratuité des frais de dossier ou une baisse du taux de crédit immobilier, des économies non négligeables sont réalisées.